Durant les deux semaines dédiées à Pâques, j’ai recueilli des témoignages émouvants qui illustrent les défis contemporains.
Par exemple, une conversation avec trois musulmanes sur le rôle de la femme dans la famille, elles étaient tiraillées entre carrière et femme à la maison. Le récit d’une femme optant pour le taxi par crainte des sans-abris suite à une agression dans le métro, et l’histoire d’une mère confrontée au deuil de son fils, emporté par une avalanche.
Mais aussi ceci :
Lors d’une rencontre dans un quartier huppé de Montréal, j’ai fait la connaissance de deux jeunes filles, habillées de manière très, je dirais même TRES légère, malgré leur jeune âge. Pour animer le trajet de taxi, elles ont exprimé le désir d’écouter de la musique populaire, mentionnant plusieurs rappeurs connus. Souhaitant comprendre ce qui les captivait tant dans ces chansons, j’ai accepté.
Rapidement, les paroles, chargées de messages dégradants, ont capté mon attention. Baissant le volume, je leur ai posé la question : « Comprenez-vous vraiment ce que dit l’artiste ? »
Leur réaction, un rire complice, a ouvert la voie à une discussion plus sérieuse. Saisissant cet instant, j’ai choisi de leur partager une perspective différente, leur rappelant qu’elles valaient bien plus que les étiquettes réductrices véhiculées par ces chansons. Elles étaient, avant tout, des êtres précieux, façonnés avec soin.
La conversation a pris un tournant inattendu lorsqu’elles m’ont révélé revenir de Los Angeles. Cette information a suscité chez moi une certaine inquiétude quant à leur possible implication dans des activités préjudiciables. Avant de les quitter, j’ai tenu à leur offrir mes vœux les plus sincères, espérant que la protection divine les accompagne sur leur chemin. Elles ont accueilli ma bénédiction avec gratitude, marquant la fin d’un échange à la fois surprenant et profondément inquiétant.
Ces histoires variées révèlent une quête commune : le besoin profond de l’espérance et du réconfort que seul le Christ peut offrir.
Joseph Imbernon
