Méditation

La Quête Vaine : La Tromperie du Simurgh et l’Illusion de la Perfection Humaine

Dans le ‘Shahnameh’ (Livre des Rois), écrit par Ferdowsi au Xe siècle, le Simurgh joue un rôle central dans une histoire intitulée ‘Le Voyage des Oiseaux’. Cette histoire débute avec 30 oiseaux qui se rassemblent pour entreprendre un périple difficile à la recherche du Simurgh, dans l’espoir de le trouver pour qu’il devienne leur roi et guide spirituel. Leur voyage, jalonné d’épreuves et de difficultés, symbolise les défis de la vie et du parcours spirituel.

Certains oiseaux, accablés par la difficulté du voyage, abandonnent en chemin.

À la fin de leur quête, quelques oiseaux parviennent enfin au lieu où réside le Simurgh. À leur grande surprise, ils découvrent que le Simurgh n’est pas une entité distincte d’eux-mêmes. Le mot ‘Simurgh’ se décompose en ‘si’ (trente) et ‘murgh’ (oiseau), révélant que le Simurgh est en fait une représentation collective des trente oiseaux qui ont entrepris le voyage.

Ainsi, le Simurgh symbolise la réalisation que la vérité et la perfection spirituelle résident en chacun, en toi, en moi, en nous. Il représente la quête de l’âme humaine pour atteindre la connaissance de soi et la réalisation spirituelle.

Une belle histoire n’est-ce pas ? Et bien pas du tout ! Cette histoire elle est terrifiante !

Si la quête entreprit par les oiseaux était d’aller à la recherche du Simurgh ? Dans le Christianisme, ce n’est pas tant à l’oiseau d’aller chercher l’idéal mais plutôt l’idéal qui vient à la rencontre de l’oiseau, à travers Jésus-Christ.

Contrairement au Simurgh, le Christianisme emprunte une route diamétralement opposée.

Non, ce n’est pas l’amour distant du Simurgh, laissant les âmes errer et se perdre sur des sentiers tortueux et désertique, mais bien un berger aimant, infatigable, cherchant sa brebis égarée dans l’immensité, qui incarne le véritable esprit de notre Roi.

Si, en chemin, tu t’es égaré, détourne-toi du sentier du Simurgh, mon ami. Accueille plutôt les mots du Berger Sacré, Jésus-Christ, dans Luc 15.4-7 :

Quel homme d’entre vous, s’il a cent brebis et qu’il en perde une, ne laisse les 99 autres dans le désert pour aller après celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la trouve ? 5 Lorsqu’il l’a trouvée, il la met avec joie sur ses épaules, 6 et, de retour à la maison, il appelle chez lui ses amis et ses voisins et leur dit : Réjouissez-vous avec moi, car j’ai trouvé ma brebis qui était perdue.

Joseph Imbernon

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