2 1 Je suis le narcisse du Sarôn,
Le lis des vallées. 2– Comme un lis au milieu des ajoncs,
Telle est ma compagne parmi les (jeunes) filles.3– Comme un pommier au milieu des arbres de la forêt,
Cantique des Cantiques 2.1-7
Tel est mon bien-aimé parmi les jeunes hommes.
A son ombre, j’ai désiré m’asseoir,
Et son fruit est doux à mon palais.
4 Il m’a introduite dans la maison du vin ;
Et la bannière qu’il déploie sur moi, c’est l’amour.
5 Soutenez-moi avec des gâteaux de raisins,
Rafraîchissez-moi avec des pommes ;
Car je suis malade d’amour.
6 Que sa (main) gauche soit sous ma tête,
Et que sa droite m’embrasse !
7– Je vous en conjure, filles de Jérusalem,
Par les gazelles, par les biches de la campagne,
N’éveillez pas, ne réveillez pas l’amour,
Avant qu’elle le souhaite.
Le Cantique des Cantiques, un livre biblique plein de poésie et de symboles, parle d’amour de manière profonde et publique. Dans 2.1-7, l’image d’une bannière de l’amour lors d’un festin partagé (v. 4) symbolise l’expression publique et joyeuse de l’amour. Cette bannière représente non seulement l’amour entre les amants dans le livre, mais elle évoque également comment Dieu manifeste publiquement son amour pour son peuple.
Dieu démontre son amour de multiples façons : à travers les dons qu’il nous accorde, les conseils qu’il nous prodigue, et surtout par l’acte ultime d’amour – la crucifixion du Christ. Cette démonstration publique et sacrificielle de l’amour de Dieu sur la croix est un témoignage puissant de son engagement envers l’humanité.
L’amour de Dieu pour les pécheurs est un thème central de la foi chrétienne. Contrairement aux amours humains qui peuvent parfois être cachés ou honteux, l’amour de Dieu est ouvert, fier et inconditionnel. Il ne se cache pas de son peuple, mais le célèbre et le chérit ouvertement.
En méditant sur ces versets, nous sommes invités à remercier Dieu pour cet amour sans honte. La croix du Christ est un symbole puissant de cet amour inébranlable et ouvert, un amour qui embrasse les pécheurs et offre le triomphe et la rédemption.
Joseph Imbernon
