Dans notre parcours vers Pâques, nous nous penchons sur les questions 37 à 45 du Catéchisme d’Heidelberg, qui explorent le thème de la crucifixion et de la résurrection de Jésus-Christ. Ces questions abordent l’essence de l’œuvre rédemptrice du Christ, soulignant sa souffrance, sa mort et l’immense bénéfice de ces actes pour nous, les croyants.
37. Que croyez-vous, quand vous dites: Il a souffert?
Que pendant tout le temps, qu’il a vécu sur la terre; mais particulièrement sur la fin de sa vie, il a porté en son corps, et en son âme, le poids de la colère de Dieu contre les péchés de tout le genre humain; afin que par ses souffrances, comme par l’unique sacrifice expiatoire, capable d’apaiser la colère de Dieu, il délivrât nos corps et nos âmes de la damnation éternelle; et nous acquit la grâce de Dieu, la justice, et la vie éternelle.
Le Christ a enduré des souffrances intenses, non pour ses propres péchés, mais pour racheter l’humanité des siens, conformément aux prophéties (Esaïe 53.4-6). Depuis sa naissance dans l’humilité (Luc 2.7) jusqu’à sa mort crucifiante (Jean 19.18), chaque moment de sa vie terrestre a été une épreuve, révélant la profondeur de son sacrifice pour notre salut.
Ces souffrances, tant physiques que spirituelles, étaient prédestinées par Dieu pour offrir la rédemption à l’humanité (Actes 2.23). Par sa mort, Jésus a porté la colère divine méritée par nos transgressions, nous libérant de la condamnation éternelle (1 Pierre 2.24).
L’objectif de son sacrifice était de nous réconcilier avec Dieu, nous assurant la justice et la vie éternelle. Sa mort sur la croix, unique et définitive, est efficace pour tous les temps (Hébreux 9.12).
En conséquence, Christ nous a libérés de la damnation éternelle et nous a accordé l’accès à la grâce divine (Romains 5.2). Par la foi en Lui, nous sommes justifiés devant Dieu (2 Corinthiens 5.21), inaugurant une vie nouvelle dès notre régénération.
Imaginez maintenant que la colère de Dieu contre le péché soit symbolisée par une pluie implacable de flèches enflammées dirigées vers l’humanité. Dans un acte d’amour incommensurable, Jésus se dresse devant nous à sa mort, agissant tel un bouclier impénétrable. Il reçoit sur lui-même chaque flèche, nous préservant de la destruction que nos péchés ont justement méritée.
Ainsi, grâce à Jésus, nous échappons au pire destin et sommes promis au plus merveilleux avenir, celui de la vie éternelle avec Dieu (Jean 3.16).
Prions : Seigneur, dans l’immensité de Ton amour, Tu as envoyé Ton Fils unique, Jésus, pour endurer l’inimaginable à notre place. Face à la tempête de Ta juste colère, Il s’est dressé, bouclier vivant, absorbant chaque coup qui nous était destiné. Par ses plaies, nous sommes guéris; par son sacrifice, libérés. Dans une gratitude sans fin, nous t’offrons nos vies.
Amen.
Joseph Imbernon
