Adultères ! Ne savez-vous pas que l’amour du monde est inimitié contre Dieu ? Celui donc qui veut être ami du monde se rend ennemi de Dieu.
Jacques 4.4
Dans un monde où les croyances et les pratiques se diversifient, Jacques interpelle ses lecteurs avec une accusation grave d’adultère spirituel, illustrant la tension entre la fidélité à Dieu et l’attrait des séductions mondaines. Cette infidélité spirituelle, comparée à un adultère, met en lumière la gravité de courir après d’autres dieux tout en étant unis à Christ. Jacques renoue avec la tradition prophétique qui condamnait Israël pour son culte simultané au Seigneur et aux divinités cananéennes, soulignant l’incompatibilité entre l’amitié avec le monde et celle avec Dieu.
Dans cette lignée, l’argument contre la participation chrétienne à des mariages homosexuels repose sur des principes similaires, mettant en avant la discordance avec les enseignements bibliques sur le mariage.
Selon la Bible, le mariage est défini comme l’union entre un homme et une femme, rendant toute autre forme d’union, y compris le mariage homosexuel, en contradiction avec ces enseignements. Un mariage homosexuel célèbre un mensonge, affirmant comme vrai ce qui est faux et comme bon ce qui est mal. La participation à de tels événements est vue comme une affirmation publique de l’approbation de ces unions, allant à l’encontre de la fidélité requise envers Dieu. (voir).
Ces préoccupations ne sont pas seulement théologiques mais touchent au cœur de l’identité chrétienne, appelant à une réflexion profonde sur la manière dont les croyants interagissent avec le monde autour d’eux. Elles soulignent l’importance de rester fidèle aux convictions bibliques, même face aux défis culturels et relationnels. La fidélité à Dieu, dans la tradition de Jacques et face aux questions contemporaines comme le mariage homosexuel, requiert une distinction claire entre les valeurs du royaume de Dieu et celles du monde, rappelant aux croyants que leur premier engagement doit toujours être envers leur Créateur.
Joseph Imbernon
Merci d’être clair et ferme sur le sujet. Les chrétiens ont parfois peur de dénoncer le péché sous prétexte de respecter l’autre, de paraître aimant. Ce n’est pas un manque d’amour de proclamer la loi de Dieu et d’avertir le pécheur.