Gardez-vous du levain des Pharisiens, qui est l’hypocrisie. 2Il n’y a rien de caché qui ne doive être révélé, ni de secret qui ne doive être connu. 3C’est pourquoi tout ce que vous aurez dit dans les ténèbres sera entendu en plein jour et ce que vous aurez dit à l’oreille dans les chambres sera prêché sur les toits.
Luc 12.1–3
Jésus, dans Luc 12, met en lumière une vérité troublante : l’hypocrisie est un fléau qui menace l’authenticité de notre foi. C’est lors d’un dîner avec des leaders religieux, où il dévoile leur fausseté, que la tension atteint son comble. Ces mêmes leaders, au cœur endurci, cherchent à le piéger :
les scribes et les Pharisiens commencèrent à le presser violemment et à le faire parler sur beaucoup de sujets, lui tendant des pièges, pour surprendre quelque parole sortie de sa bouche.
Luc 11.53-54
Face à cette adversité, Jésus conseille à ses disciples de se méfier du « levain des Pharisiens » – métaphore du péché d’hypocrisie qui s’insinue et corrompt silencieusement.
Ce levain symbolise le danger d’une foi de façade, où les apparences vertueuses cachent un cœur éloigné de Dieu. Les Pharisiens, malgré leur réputation de piété, en sont l’exemple parfait. Jésus avertit que sans vigilance, même ses disciples pourraient succomber à cette fausse piété, performant des rituels religieux sans amour sincère pour Dieu.
La leçon est claire : l’apparence de spiritualité peut trahir un cœur froid. Cette hypocrisie, ce décalage entre une apparence extérieure et une mauvaise attitude intérieure, bien que subtile, est spirituellement fatale. Elle doit nous inciter à l’authenticité, à être en Christ ce que nous prétendons être et à aspirer à l’image que Dieu désire de nous.
L’Écriture nous avertit que tout sera révélé, rien ne restera caché. Les péchés secrets, s’ils ne sont pas confessés, nous condamnent à une crainte constante de l’exposition. La confession sincère devant Dieu est le seul chemin vers une vie sans crainte et sans honte, ouvrant la porte à la miséricorde divine et nous préparant à défendre fermement notre foi en Christ.
Joseph Imbernon.
Ps : Pour clarifier, mes pensées actuelles ne sont pas liées au Synode extraordinaire d’hier soir, mais sont plutôt inspirées par ma lecture du matin (sourire) !