Dévotion

Jean 3.1-4 : La Nouvelle Naissance et la Rencontre avec Nicodème

Dans Jean 3:1-4, Jésus dévoile la nécessité d’une nouvelle naissance pour accéder au royaume de Dieu. Ce passage présente Nicodème, non pas comme un adversaire, mais comme un chercheur de vérité. Respectueux, Nicodème reconnaît les miracles de Jésus comme des signes de Dieu et l’aborde en l’appelant « Rabbi », affirmant que ses œuvres témoignent de la présence de Dieu.

Jésus utilise la formule solennelle « En vérité, en vérité, je te le dis », soulignant l’importance cruciale de ses paroles. Il introduit l’idée d’être né « de nouveau » ou « d’en haut » (Jean 1.12-13), expliquant que sans cette transformation spirituelle profonde, il est impossible de voir le royaume de Dieu.

mais à tous ceux qui l’ont reçue, elle a donné le pouvoir de devenir enfants de Dieu, à ceux qui croient en son nom 13et qui sont nés, non du sang, ni de la volonté de la chair ni de la volonté de l’homme, mais de Dieu.

Jean 1.12–13

Face à cette révélation, Nicodème questionne naïvement la possibilité d’une renaissance physique à un âge avancé, ce qui permet à Jésus de clarifier la distinction entre naissance physique et spirituelle. Nous venons au monde pécheurs, avec une nature déchue; la nouvelle naissance est donc essentielle pour transcender cette condition et obtenir la vie éternelle, une transformation qui ne se limite pas à une amélioration morale ou comportementale mais constitue une renaissance spirituelle initiée par Dieu.

Nicodème, bien que positivement disposé et attiré par les signes de puissance de Jésus, incarne celui qui, bien qu’admiratif, n’a pas encore expérimenté cette transformation. Il illustre donc le type de personne décrit en Jean 2.23-25.

Pendant que Jésus était à Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent en son nom, à la vue des miracles qu’il faisait, 24mais Jésus ne se fiait pas à eux, parce qu’il les connaissait tous, 25et parce qu’il n’avait pas besoin qu’on lui rende témoignage de quelqu’un ; il savait de lui-même ce qui était dans l’homme.

Jean 2.23–25

Ce récit nous rappelle qu’il ne suffit pas d’être un spectateur positif de Jésus-Christ; il nous faut naître de Dieu pour se confier en Lui et entrer dans le royaume céleste.

Joseph Imbernon

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