Sermon : Les Leçons du Livre de Tite
pour l’Église d’aujourd’hui
Introduction :
Le livre de Tite, bien que court, regorge de directives essentielles pour une Église saine, ancrée dans la vérité, et rayonnante dans une société perdue.
Paul y dévoile une vision audacieuse : une Église dirigée par des responsables irréprochables, fondée sur une saine doctrine, brise le moule d’une société gangrenée par le péché.
Dans ses instructions à Tite, Paul ne cache pas la complexité de la tâche.
Crète était célèbre pour sa culture marquée par la corruption, la débauche et les faux enseignements.
Cette église de crète devient en quelque sort un exemple de la mission universelle de l’Église dans un cadre précis : être une lumière dans les ténèbres, un refuge pour la vérité au milieu de l’hostilité.
Les exigences posées par Paul sont claires : des responsables intègres, fermes dans leur foi, capables de réfuter les fausses doctrines et de guider le peuple de Dieu vers une vie de sainteté.
Ces instructions résonnent aujourd’hui, particulièrement dans le contexte francophone, où l’Église fait face à des défis semblables. Pureté, courage et fidélité restent indispensables pour témoigner d’un Évangile qui ? Transforme ! Même dans les environnements les plus hostiles.
En plongeant dans Tite, nous découvrons une feuille de route intemporelle : une Église qui ne se contente pas de survivre dans un monde corrompu, mais qui brille comme un phare de vérité et de grâce.
C’est un appel pour chaque génération, un rappel que l’Évangile transcende les cultures et demeure puissant pour changer les cœurs et les nations.
Nous structurerons ce sermon en trois parties pour explorer ces principes : 1) Une foi édifiante et une vérité transformante, 2) La pureté du cœur et la piété authentique, et 3) Le rôle essentiel des surveillants intègres dans l’Église.
1- Une Foi Édifiante et une Vérité Transformante
Paul commence par poser les fondations de son ministère : édifier la foi des élus de Dieu et ancrer leur vie dans la vérité qui transforme.
Mais pourquoi est-ce si important ? Qu’est-ce qui donne à l’Église la force de tenir dans un monde en déclin ? Paul nous répond : une foi ancrée dans la vérité et nourrie par la grâce de Dieu.
Car l’Evangile afit comme une ancre dans un monde rempli de chaos, où les croyants sont constamment exposés à des vents de fausses doctrines et d’idéologies portées par de faux dieux.
Comprenez que : La guerre spirituelle se décline en guerre culturelle.
Paul se présente comme un esclave de Dieu et apôtre de Christ, il souhaite exhorter Tite, en rappelant sa mission : édifier la foi des élus et de proclamer la vérité transformante, fondée sur l’espérance de la vie éternelle promise par Dieu avant la création du monde (Tite 1:1-2)
Cette vérité, loin d’être une connaissance théorique ou abstraite, est une puissance vivante.
Elle agit comme un levier qui façonne la piété, alimente la maturité spirituelle des croyants et les prépare à vivre dans l’espérance de la vie éternelle.
Paul situe cette vérité dans un cadre eschatologique : elle découle d’une promesse divine faite avant même le commencement des temps, maintenant pleinement manifestée dans la personne et l’œuvre de Jésus-Christ. Lire v 2 et 3.
La foi, dans ce cadre, n’est jamais statique. Elle est appelée à grandir, à se fortifier, et à équiper les croyants pour qu’ils soient capables de discerner et de résister aux influences des vents contraires, qu’il s’agisse de fausses doctrines, ou de pressions culturelles.
La situation spécifique en Crète rend cette exhortation particulièrement urgente. Car il y avait les deux ! Les faux prophètes et une guerre culturelle.
Cette île était connue pour sa réputation de corruption, de mensonges, de débauche et de gloutonnerie (Tite 1:12).
Un contexte difficile pour les croyants. Je le répète, un contexte difficile pour les croyants.
Les habitants de Crète vivaient dans une culture où la vérité était manipulée, les passions étaient incontrôlées, et les valeurs morales étaient perverties.
Paul, conscient de ce défi, rappelle à Tite que l’Évangile, en tant que seule vérité digne de confiance, est capable de transformer cette société gangrenée.
Mais cela ne peut se faire sans une foi bien enracinée, nourrie par une connaissance profonde de la vérité de Dieu.
Cette vérité ne se limite pas à des concepts théologiques. Elle agit de manière pratique en influençant la vie quotidienne des croyants, leur permettant de vivre dans une piété véritable et de manifester la grâce de Dieu dans leurs comportements.
L’objectif de Paul est clair : aider les élus de Dieu à atteindre une maturité qui reflète pleinement la stature de Christ, comme il l’a également enseigné dans Éphésiens 4:11-16.
Ce qu’il disait aux Ephésiens, il le redit à Tite.
La vérité doit produire une transformation à la fois intérieure et extérieure, les menant à une maturité, marquant les croyants comme distincts dans un monde plongé dans l’erreur et le chaos (Eph 5).
La foi produit du fruit !
Comme le dit Paul en Tite 2:11 : « Car la grâce de Dieu, source de salut pour tous les hommes, a été manifestée. » Cette grâce ne se contente pas de pardonner, elle enseigne aussi à renoncer à l’impiété et à vivre une vie juste.
En d’autres termes, c’est la grâce de Dieu qui nourrit cette foi édifiante et donne aux croyants la force de résister aux influences extérieures.
Cette vérité, comme l’enseigne la Confession de La Rochelle, repose sur les promesses gratuites de Dieu, qui nous transforment et nous soutiennent. La Confession de La Rochelle nous pousse à réfléchir : en quoi nos vies reflètent-elles une foi transformée par la grâce ?
La Rochelle. Article 20.21.22.
La Rochelle affirme que notre justice repose uniquement sur les promesses gratuites de Dieu, soulignant que sa grâce transforme et soutient les croyants : « Ainsi, la justice que nous obtenons par la foi dépend des promesses gratuites par lesquelles Dieu nous déclare et nous atteste qu’il nous aime. » 20.
La persévérance dans la foi, la maturité, est un don de Dieu, initié par sa grâce et porté jusqu’à la fin par lui. « Puisque le commencement de cette œuvre de grâce incombe à Dieu, c’est aussi à lui de la parachever » 21.
La foi et la régénération produites par la grâce de Dieu mènent à une vie nouvelle et à des œuvres bonnes, mais elles ne sont jamais un fondement pour la justification. « Ainsi, la foi non seulement ne refroidit pas en nous le désir de bien et saintement vivre, mais au contraire l’engendre, l’excite et produit nécessairement les œuvres bonnes » 22.
Face à cette mission, un défi de taille surgit : des doctrines vides et trompeuses infiltrent les églises. Tout comme Eph 4.14 Ainsi nous ne serons plus des enfants, flottants et entraînés à tout vent de doctrine, joués par les hommes avec leur fourberie et leurs manœuvres séductrices,
Paul adresse une mise en garde contre les doctrines qui avaient commencé à infiltrer les églises en Crète.
Lire v 11 et 12.
Ces enseignements, souvent portés par des hommes motivés par des gains personnels, circoncis, et qu’on pourrait dire aujourd’hui : baptisés. Ils déstabilisaient les familles et détournaient leur foi de l’Évangile.
Leur cœur et leur conscience sont souillés, rendant tout impur à leurs yeux. Bien qu’ils prétendent connaître Dieu, leurs œuvres démontrent qu’ils le renient. Ils sont détestables, désobéissants, et incapables d’accomplir de bonnes œuvres.
Paul qualifie ces doctrines de « mensonges » et « discours vains », leur reprochant non seulement leur inutilité, mais aussi leur capacité à détruire la foi. Il faut les faire taire ! Il faut leur fermer la bouche dit Paul.
On a en quelques illustrations avec l’Ecole de Sa Présence, qu’on a exposé récemment.
Application pour aujourd’hui
La mission confiée à Tite reste profondément pertinente dans notre monde actuel. Les croyants, aujourd’hui comme en Crète, sont confrontés à une société marquée par des valeurs corrompues (la sexualisation est partout), des idéologies trompeuses (théorie du genre, wokisme) et une confusion spirituelle grandissante (dans l’église, ecclésiologie …)
La foi chrétienne ne peut survivre, encore moins prospérer, sans être solidement enracinée dans la vérité de l’Évangile. Cette vérité, loin d’être statique, doit être activement nourrie par l’étude de la Parole, les sacrements, la prière, et la communion avec d’autres croyants.
De plus, Paul nous rappelle que cette vérité ne se limite pas à une simple croyance intellectuelle. Elle doit transformer nos cœurs, nos pensées, et nos actions. Une foi vivante et édifiante, enracinée dans l’espérance de la vie éternelle, devient un puissant témoignage dans un monde en quête de sens.
Chaque croyant est appelé à vivre cette foi non seulement pour sa propre sanctification, mais aussi pour édifier l’Église et briller comme un phare de vérité dans un monde souvent plongé dans les ténèbres spirituelles.
Puis, le rappel de Paul à résister aux fausses doctrines est une exhortation à rester vigilant face aux influences extérieures.
Dans une époque où les croyances vacillent et où de nombreuses voix prétendent détenir la vérité, l’Église doit demeurer fidèle à l’Évangile, qui seul possède le pouvoir de transformer les vies.
Dieu vous appelle à être des Tites dans votre génération : porteurs de vérité, nourris par la grâce, inébranlables face aux vents des doctrines trompeuses.
2. La Pureté du Cœur et la Piété Authentique.
Paul adresse une mise en garde essentielle à Tite contre les fausses doctrines ascétiques et légalistes qui détournaient les croyants en Crète.
Ces faux enseignants prônaient une pureté atteinte par des moyens extérieurs, notamment par des règles alimentaires et des restrictions ritualistes, mais ils ignoraient la véritable nature du péché.
Selon eux, une conformité extérieure suffisait pour plaire à Dieu. L’Islam, le mouvement romain et évangélique moderne tendent également vers ça. L’islam la purification se fait par les 5 pilliers, restriction alimentaire. Les romains en se mettant à genou devant les saints en foule, les processions avec leur relique et tout leur tralala. Evangélique, faut souvent montrer qu’on est en extase dans la louange pour prouver qu’on est en communion avec Dieu. Dans le monde réformé, il y a une forme de suprémacisme qui essaie de pousser, pas encore institutionalisé, très étrange.
Le point commun : c’est l’apparence. Un christianisme détourné. Je comprends l’islam comme une secte chrétienne.
Cependant, Paul, en s’appuyant sur l’enseignement de Jésus (Marc 7:18-23, Luc 11:39-41), rappelle une vérité fondamentale : la vraie pureté vient du cœur.
Ce qui souille une personne, ce n’est pas ce qu’elle mange ou ce qu’elle touche, mais ce qui sort de son cœur : pensées mauvaises, mensonges, convoitises, et autres péchés profondément enracinés.
La Débauche Crétoise et la Supercherie des Faux Enseignants
La société crétoise était tristement célèbre pour son absence de contrôle moral, sa débauche et son mépris de la vérité. Même l’un de leurs propres poètes avait décrit les Crétois comme des menteurs chroniques, des bêtes mauvaises et des gloutons paresseux (Tite 1:12).
Dans ce contexte culturel corrompu, les faux enseignants profitaient de la situation pour introduire des pratiques extérieures qui semblaient spirituelles, mais qui étaient incapables de résoudre le problème du péché.
Paul les critique sévèrement, les décrivant comme des individus hypocrites, désobéissants et inaptes à toute bonne œuvre (Tite 1:16). Ils prétendaient connaître Dieu, mais leurs actions révélaient le contraire.
Ces enseignants détournaient les croyants de la grâce de Dieu en substituant l’Évangile par des règles humaines inefficaces.
Paul souligne que ces pratiques ascétiques ne touchent pas à la racine du problème : un cœur pécheur qui a besoin d’être transformé par l’Esprit Saint.
En plaçant leur confiance dans des règles extérieures, ces croyants se coupaient eux-mêmes de la seule source de véritable pureté : une relation vivante avec Christ.
Cependant, cela ne signifie pas qu’il faut rejeter le terme « religion ». Jacques 1:27 l’utilise pour décrire une foi vivante et authentique : « La religion pure et sans tache devant Dieu, notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions, et à se préserver des souillures du monde. »
Ainsi, la religion n’est pas le problème en soi, c’est ce qu’il y a dedans, dans son cœur le problème.
Le christianisme est une religion, mais celle-ci ne repose pas sur des apparences ou des rituels vides, mais sur une relation vivante avec Christ, exprimée par des actes de foi, d’amour et de pureté. C’est ce que Paul appelle les croyants à rechercher, au lieu de céder à des pratiques extérieures dénuées de puissance spirituelle.
La Véritable Piété : Une Transformation Intérieure
Pour Paul, la piété authentique, la religion, découle d’un cœur purifié par l’Évangile.
Cette pureté n’est pas une façade religieuse, mais le fruit d’une transformation intérieure opérée par l’Esprit Saint.
Contrairement aux règles extérieures qui ne modifient pas la nature humaine, l’Évangile touche le cœur, renouvelant les pensées et les désirs, et produisant des actions conformes à la volonté de Dieu.
Paul rappelle que la pureté ne peut jamais être le résultat d’efforts humains ; elle est un don de Dieu, une grâce qui agit puissamment dans la vie du croyant.
Cette vérité est un appel à tous les croyants à ne pas tomber dans le piège d’une religiosité basée sur les apparences extérieures.
Une foi vivante ne peut être réduite à des rituels ou des performances.
Dieu cherche des cœurs à transformer, des vies marquées par la sainteté qui vient de l’intérieur, qui portera ensuite, un fruit extérieur. Ce n’est pas du piétisme ! Car le piétisme se vante justement uniquement d’une vie cachée, jamais porteuse de lumière pour la société. La vraie piété brille dans la société (Matthieu 5:14-16, « vous êtes la lumière du monde ».
Application pour aujourd’hui
Les avertissements de Paul à Tite résonnent fortement dans notre monde contemporain. Aujourd’hui encore, il est facile de tomber dans une religiosité de façade, qui se concentre sur les apparences extérieures tout en négligeant la transformation intérieure.
Nous devons, dans nos cultes quotidiens, nos cultes en famille, examiner notre propre foi : est-elle vivante et centrée sur Christ, ou est-elle réduite à des pratiques vides de sens ?
La société peut rester hostile à la foi ou promue par des valeurs contradictoires, mais les croyants sont appelés à briller comme des exemples d’une piété véritable, fondée non premièrement sur des règles extérieures, mais sur une vie transformée par la grâce de Dieu. L’extérieur étant la conséquence de la vie intérieure, dans notre vie, nos familles.
Que notre témoignage soit celui de la puissance de l’Évangile à purifier les cœurs et à renouveler les vies pour la gloire de Christ.
3. Le Rôle des Gardiens de la Vérité.
Après avoir exploré la foi édifiante et la piété authentique, Paul aborde un autre pilier essentiel pour une Église saine : des responsables intègres.
Ainsi Paul confie à Tite une tâche de première importance : nommer des gardiens de la vérité dans chaque ville de Crète. Ces responsables, appelés à superviser et guider les églises locales, doivent être choisis avec soin, en fonction de critères qui mettent en avant leur intégrité personnelle, leur maturité spirituelle et leur capacité à enseigner et protéger la doctrine chrétienne (Tite 1:6-9).
Nous l’avons fait avec le Bastion. Notre église a nommé en quelque sorte François dans notre Crète à nous, notre Québec.
Dans un contexte marqué par la corruption morale et les faux enseignements, ces surveillants deviennent les gardiens de la vérité, chargés d’incarner l’Évangile et de maintenir la pureté doctrinale au sein de l’Église.
Les Critères d’Excellence pour les Responsables :
Paul énumère des qualités essentielles pour ces responsables, insistant sur une vie qui reflète la transformation opérée par l’Évangile. Ces critères incluent :
- Une fidélité conjugale irréprochable : Le surveillant doit être marié à une seule femme, ce qui indique une fidélité absolue et un engagement dans sa vie de famille.
- Une gestion exemplaire du foyer : La manière dont un surveillant gère sa maison reflète sa capacité à diriger l’Église. Ses enfants doivent être soumis, respectueux et refléter les valeurs chrétiennes. Si un homme ne peut pas bien diriger sa propre maison, comment pourrait-il diriger la maison de Dieu ?
- Une maîtrise de soi : Un surveillant doit dominer ses passions, son tempérament et ses appétits. Paul exclut les hommes ivrognes, violents ou avides, insistant sur l’importance d’un caractère équilibré et discipliné.
- Une hospitalité sincère : L’hospitalité est cruciale dans l’Église primitive, où les réunions se déroulaient souvent dans des maisons. Les surveillants devaient être ouverts, accueillants et généreux envers les croyants et les visiteurs.
- Une capacité à enseigner et à réfuter les erreurs : En tant que gardiens de la doctrine, les surveillants devaient être fermes dans la Parole et capables d’enseigner avec clarté. Ils devaient aussi avoir le courage et la sagesse de réfuter les faux enseignements qui menaçaient l’Église.
Ces exigences montrent que le rôle du surveillant dépasse de loin une simple fonction ADMINISTRATIVE.
Il s’agit d’une vocation, où l’exemple personnel est aussi important que les paroles prêchées. La cohérence entre la vie et le message est essentielle, car le surveillant devient une figure d’autorité spirituelle et morale au sein de la communauté. Ils ne peuvent le faire que par la grâce de Dieu, qui les transforme et les équipe pour cette lourde tâche.
En tant que membres de l’Église, notre rôle est de les soutenir par la prière, l’encouragement et une coopération fidèle dans l’œuvre commune du Royaume de Dieu.
Des Leaders pour un Contexte Hostile
J’espère que vous comprenez maintenant bien les choses. La société crétoise rendait la présence de tels surveillants encore plus cruciaux.
L’Église, entourée par une culture déjà décrite, avait besoin de modèles de sainteté et de guides solides capables de maintenir la foi et de protéger les croyants des influences destructrices.
Paul insiste sur le fait que ces responsables ne doivent pas être faibles ou compromettants, mais fermement ancrés dans la vérité, prêts à affronter les faux enseignants qui tentaient de s’enrichir aux dépens des croyants et de semer la confusion doctrinale.
Ces surveillants étaient également chargés de réprimander les erreurs avec clarté et fermeté. Leur mission était d’être des piliers de stabilité et des gardiens de la foi, veillant sur la communauté comme des bergers sur leurs brebis.
Leur intégrité personnelle et leur fidélité doctrinale étaient des remparts contre les attaques spirituelles et les dérives internes.
Application pour l’Église Moderne
Les critères posés par Paul pour les leaders spirituels sont toujours pertinents aujourd’hui. L’Église moderne fait face à des défis similaires : des doctrines erronées infiltrent parfois la communauté, et les influences culturelles peuvent affaiblir la foi des croyants.
En tant que membres de l’Église, nous sommes appelés à soutenir nos surveillants par la prière, en reconnaissant la lourde responsabilité qui repose sur leurs épaules.
Nous devons également aspirer, chacun à notre niveau, à refléter cette intégrité et cette fidélité à la vérité, car la mission de proclamer l’Évangile n’est pas réservée qu’aux responsables, mais à tous les croyants. Cf Grand Prêtre, Prêtres, Peuple dans l’Exode.
Que ces critères nous inspirent pour grandir nous-mêmes dans une foi vivante et exemplaire, afin de devenir des instruments de Dieu pour son Église et son royaume.
Conclusion
Le livre de Tite offre une vision claire de ce que signifie être une Église fidèle dans un monde corrompu.
Une foi vivante et édifiante, une pureté intérieure authentique, et des leaders intègres sont les fondations indispensables pour affronter les défis spirituels de chaque époque.
Ce message résonne aujourd’hui, alors que nous cherchons à incarner l’Évangile dans nos vies et nos communautés.
Que Dieu nous donne la grâce d’être, comme Tite, des serviteurs fidèles dans l’œuvre de son royaume.
Olivier Joseph Imbernon