21Quiconque me dit : Seigneur, Seigneur ! n’entrera pas forcément dans le royaume des cieux, mais celui-là seul qui fait la volonté de mon Père qui est dans les cieux. 22Beaucoup me diront en ce jour-là : Seigneur, Seigneur ! N’est-ce pas en ton nom que nous avons prophétisé, en ton nom que nous avons chassé des démons, en ton nom que nous avons fait beaucoup de miracles ? 23Alors je leur déclarerai : Je ne vous ai jamais connus retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.
Mt 7.21–23
Dans Matthieu 7.21-23, Jésus enseigne que l’entrée dans le royaume des cieux ne dépend pas des actes spectaculaires en son nom, mais de faire réellement la volonté de Dieu. Un bon arbre est reconnu à ses fruits, mais des actes comme prophétiser ou chasser des démons, même faits en nom de Jésus, ne garantissent pas l’alignement avec la volonté du Père.
Ce passage souligne l’écart entre les affirmations de foi et la véritable obéissance. Les miracles et les paroles pieuses ne garantissent pas la connaissance de Jésus ni l’acceptation par le Père.
Le jour du jugement, certains diront « Seigneur, Seigneur », mais entendront « Je ne vous ai jamais connus », car ils pratiquaient l’iniquité au lieu de vivre selon Romains 14.23 :
Or tout ce qui ne résulte pas de la foi est péché.
Fanfaronner avec la Confession de Westminster, Heidelberg ou la Confession de Foi Baptiste (1689) ne suffisent pas comme gage de Salut. Judas prophétisait, chassait les démons, et Jésus l’a qualifié de « fils de la perdition » (Jean 17.12).
Cette mise en garde du Christ met en avant l’importance de l’authenticité dans la foi chrétienne, qui doit se manifester par des actes alignés sur les commandements de Dieu, montrant que la vraie croyance en Jésus comme Seigneur implique d’agir conformément à Sa parole.
Ce texte nous invite à réfléchir sur la nature de notre dévotion et à aspirer à être non seulement des croyants en parole, mais des fidèles en actes, en harmonie avec la volonté divine.
Oui Jésus-Christ est véritablement Seigneur, alors soyons extrêmement prudents, Il n’aura aucune pitié à dire aux faux ouvriers le jour du jugement : Je ne vous ai jamais connus retirez-vous de moi, vous qui commettez l’iniquité.
Joseph Imbernon