18Les Juifs prirent la parole et lui dirent : Quel miracle nous montres-tu pour agir de la sorte ? 19Jésus leur répondit : Détruisez ce temple, et en trois jours je le relèverai. 20Les Juifs dirent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce temple, et toi, en trois jours, tu le relèveras ! 21Mais il parlait du temple de son corps. 22Quand il fut ressuscité d’entre les morts, ses disciples se souvinrent qu’il avait dit cela et crurent à l’Écriture et à la parole que Jésus avait dite.
Jn 2.18–22
Dans le récit de Jean 2.18-22, Jésus évoque un nouveau temple, non pas de pierre, mais son propre corps qui serait détruit et ressuscité en trois jours. Ce dialogue se déroule après que Jésus ait chassé les marchands du temple de Jérusalem, ce qui suscite des questions sur son autorité et les signes qu’il peut montrer.
Les Juifs, confondant ses paroles, pensaient qu’il parlait de l’édifice matériel qui avait pris quarante-six ans à construire. Toutefois, Jean clarifie que Jésus référait à la destruction et à la résurrection de son corps, pointant le temple vivant.
Souvenez-vous, nous sommes en pleine fête de Pâques. C’est précisément en ce moment que Jésus-Christ annonce sa mort et sa résurrection. L’Agneau de Dieu, tel qu’il est décrit dans Jean 1:29 et 1:36, chasse les animaux du Temple pour nous rappeler qu’Il est l’unique et véritable sacrifice capable de réconcilier les hommes avec le Père. Il transcende ainsi le temple physique et ses sacrifices, établissant la seule et nouvelle manière de communier avec le Père.
Aide-nous à te reconnaître comme le seul chemin vers le Père. Renouvelle en nous un esprit de foi et de communion, pour que nos cœurs soient toujours tournés vers Toi.
Les disciples, après sa résurrection, comprennent rétroactivement ces paroles et renforcent leur foi en les Écritures et en Jésus. Chaque Pâque, cette célébration rappelle que par la mort et la résurrection, Jésus a établi le seul et unique chemin vers le Père.
Chrétiens, comme les disciples, puissiez-vous être renforcés rétroactivement dans votre foi par ces paroles.
Joseph Imbernon