Car il délivrera le pauvre qui crie
Et le malheureux qui n’a point d’aide.
Il aura pitié du faible et du pauvre,
Il sauvera la vie des pauvres ;
Il rachètera leur vie de la fraude et de la violence,
Et leur sang aura du prix à ses yeux.
On vivra et on lui donnera de l’or de Saba ;
On priera pour lui sans cesse, on le bénira tout le jour.Ps 72.12–15
Le Psaume 72:12-15 est une célébration poignante de la compassion et de la miséricorde du Christ en tant que roi. Ces versets peignent l’image d’un souverain non seulement puissant et juste, mais également empreint d’une profonde empathie et attention envers les plus démunis de la société.
Dans ce passage, le roi s’engage à se concentrer particulièrement sur les pauvres et les nécessiteux. Les versets 12 et 13 dépeignent avec clarté sa promesse de les libérer de leurs souffrances, d’éprouver de la compassion face à leurs douleurs, et de les sauver dans leurs moments de détresse lorsqu’ils se tournent vers lui. Cette représentation est un rappel puissant du rôle du Christ dans le Nouveau Testament : un sauveur dédié à ceux souvent oubliés ou marginalisés (les bergers, les samaritains, les péagers …).
Pour nouer une relation salvatrice avec ce Roi, le psaume suggère un prérequis fondamental : reconnaître notre propre pauvreté et besoin. C’est un appel à l’humilité.
Si l’affection du Christ pour les pauvres et les nécessiteux transcende le Psaume 72 pour devenir un pilier de son enseignement et de son ministère ? En tant que fidèles, nous sommes invités à imiter cette compassion et cette préférence pour les marginaux.
Pour conclure, le psaume incite les croyants à solliciter un esprit de pauvreté et de besoin. En implorant Dieu de nous accorder un tel esprit, nous reconnaissons davantage notre dépendance au Christ et un détachement à nos propres forces.
Joseph Imbernon