53 1 Qui a cru à ce qui nous était annoncé ?
A qui le bras de l’Éternel s’est-il révélé ?2 Il s’est élevé devant lui comme un rejeton,
Es 53.1-6
Comme une racine qui sort d’une terre assoiffée ;
Il n’avait ni apparence, ni éclat
Pour que nous le regardions,
Et son aspect n’avait rien pour nous attirer.
3 Méprisé et abandonné des hommes,
Homme de douleur
Et habitué à la souffrance,
Semblable à celui devant qui l’on se voile la face,
Il était méprisé,
Nous ne l’avons pas considéré.
4 Certes, ce sont nos souffrances qu’il a portées,
C’est de nos douleurs qu’il s’est chargé ;
Et nous, nous l’avons considéré comme atteint d’une plaie ;
Comme frappé par Dieu et humilié.
5 Mais il était transpercé à cause de nos crimes,
Écrasé à cause de nos fautes ;
Le châtiment qui nous donne la paix est (tombé) sur lui,
Et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris.
6 Nous étions tous errants comme des brebis,
Chacun suivait sa propre voie ;
Et l’Éternel a fait retomber sur lui la faute de nous tous.
Esaïe 53.1-6 nous présente l’image poignante d’un roi souffrant, une figure centrale dans la foi chrétienne. Cette prophétie, écrite des siècles avant la naissance de Jésus, décrit un Roi méprisé, rejeté par ceux qu’il est venu sauver. Les gens se détournent de lui, incapables de reconnaître la majesté sous ses apparences de douleur et de souffrance.
Le verset 3 d’Esaïe 53 soulève une question troublante : que feront les gens face à ce roi spécial ? La réponse est douloureuse : ils le rejetteront et se cacheront de lui. Ce rejet symbolise la façon dont l’humanité a souvent tourné le dos à la vérité et à la rédemption, même quand elle se manifeste clairement.
Le 5ème verset révèle la raison profonde de la souffrance de ce roi : il a été blessé et meurtri pour nos péchés. Cette affirmation puissante établit le cœur même du message chrétien – Jésus Christ, le Roi, a subi la douleur et la mort pour expier les péchés de l’humanité.
Ce passage nous invite à contempler le sacrifice ultime de Jésus, qui a choisi de mourir à notre place. En Lui demandant d’être notre Sauveur, nous reconnaissons Son rôle de substitut, endossant les conséquences de nos péchés. Ainsi, Esaïe 53.1-6 ne se contente pas de dépeindre la souffrance d’un roi ; il nous rappelle l’invitation incessante à accepter le don de la grâce et du salut offert par Jésus.
Joseph Imbernon