42 1 Voici mon serviteur auquel je tiens fermement,
Es 42.1–7
Mon élu, en qui mon âme se complaît.
J’ai mis mon Esprit sur lui ;
Il révélera le droit aux nations.
2 Il ne criera pas,
Il n’élèvera pas la voix
Et ne la fera pas entendre dans les rues.
3 Il ne brisera pas le roseau broyé
Et il n’éteindra pas la mèche qui faiblit ;
Il révélera le droit selon la vérité.
4 Il ne faiblira pas
Ni ne s’esquivera,
Jusqu’à ce qu’il ait établi le droit sur la terre,
Et que les îles s’attendent à sa loi.
5 Ainsi parle Dieu, l’Éternel,
Qui a créé les cieux et qui les déploie,
Qui étend la terre et ses productions,
Qui donne la respiration à ceux qui la peuplent
Et le souffle à ceux qui la parcourent.
6 Moi, l’Éternel, je t’ai appelé pour la justice
Et je te prends par la main,
Je te protège et je t’établis
Pour (faire) alliance avec le peuple,
Pour être la lumière des nations,
7 Pour ouvrir les yeux des aveugles,
Pour faire sortir de prison le captif
Et de leur cachot les habitants des ténèbres.
Esaïe 42.1-7 dépeint l’image d’un roi à venir, pas comme les autres souverains. Ce roi, contrairement aux dirigeants habituels, se caractérise par sa douceur et sa compassion. La prophétie décrit un monarque qui, face à un roseau froissé – une métaphore pour les personnes brisées – ne le brisera pas davantage.
Cette approche douce et bienveillante est ce qui distingue radicalement ce roi des autres. Au lieu de l’indifférence ou de la dureté souvent associées au pouvoir, ce roi traite avec une extrême délicatesse les faibles, les pauvres et les blessés. Il est le gardien des âmes fragiles, le protecteur des cœurs brisés.
Cette figure royale trouve son accomplissement en Jésus-Christ, souvent décrit comme le « Roi doux ». En Jésus, cette prophétie trouve sa pleine expression, comme le souligne l’évangile de Matthieu (12:20). Jésus, dans son ministère, a montré une douceur et une compassion extraordinaires pour les marginalisés, les opprimés et les souffrants. Alors pourquoi il en serait différent pour les « complotistes » aujourd’hui ?
Dans notre monde souvent marqué par la rudesse et la dureté, l’appel à demander à Jésus, le Roi bienveillant, de régner sur nous avec douceur et bonté est un rappel puissant.
C’est une invitation à embrasser et à refléter la même compassion et bienveillance dans nos interactions quotidiennes, avec les plus méprisés de notre temps.
Joseph Imbernon