7Il a été maltraité, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche. Pareil à un agneau qu’on mène à l’abattoir, à une brebis muette devant ceux qui la tondent, il n’a pas ouvert la bouche. 8Il a été enlevé sous la contrainte et sous le jugement, et dans sa génération qui s’est inquiété de son sort? Qui s’est soucié de ce qu’il était exclu de la terre des vivants, frappé à cause de la révolte de mon peuple? 9On a mis son tombeau parmi les méchants, sa tombe avec le riche, alors qu’il n’avait pas commis de violence et qu’il n’y avait pas eu de tromperie dans sa bouche.
Es 53.7–12
10L’Eternel a voulu le briser par la souffrance. Si tu fais de sa vie un sacrifice de culpabilité, il verra une descendance et vivra longtemps, et la volonté de l’Eternel sera accomplie par son intermédiaire. 11Après tant de trouble, il verra la lumière et sera satisfait. Par sa connaissance, mon serviteur juste procurera la justice à beaucoup d’hommes; c’est lui qui portera leurs fautes.
12Voilà pourquoi je lui donnerai sa part au milieu de beaucoup et il partagera le butin avec les puissants: parce qu’il s’est dépouillé lui-même jusqu’à la mort et qu’il a été compté parmi les criminels, parce qu’il a porté le péché de beaucoup d’hommes et qu’il est intervenu en faveur des coupables.
Esaïe 53.7-12 dépeint une image puissante et émouvante de la souffrance et de la victoire ultime du Christ. Selon ce passage, la mort de Jésus n’était pas un événement tragique ordinaire, mais une offrande pour la culpabilité, un sacrifice pour le péché de l’humanité. Cette perspective change radicalement la manière dont on voit sa crucifixion : non pas comme une défaite, mais comme un acte d’amour et de sacrifice ultime.
Le verset 10 d’Esaïe 53 révèle que cette mort avait un but divin, servant de pont entre Dieu et l’humanité. La souffrance de Jésus était nécessaire pour rétablir une relation brisée entre les humains et leur Créateur. Cette offrande pour la culpabilité n’était pas seulement un acte de souffrance, mais aussi de purification et de réconciliation.
Mais Esaïe 53 ne s’arrête pas à la mort de Jésus. Les versets 10-12 parlent de la victoire du roi, réalisée de manière la plus éloquente par sa résurrection. Comme rapporté dans Matthieu 28.5-7, Jésus n’est pas resté dans la tombe. Sa résurrection est la preuve irréfutable de sa victoire sur la mort et le péché. Cet événement transforme le sacrifice du Christ en une célébration de la vie et de l’espoir.
En méditant sur ce passage, il est inspirant de se rappeler que la mort de Jésus n’est pas la fin de l’histoire. Sa résurrection marque le début d’un règne éternel, où il triomphe en tant que roi victorieux. Cette réalité offre un espoir et un réconfort incroyables, rappelant aux croyants que, dans la mort de Jésus, ils trouvent la vie. Louer Dieu pour la victoire du Christ, c’est reconnaître que, par sa mort et sa résurrection, il a offert à l’humanité le don le plus précieux : la vie éternelle à ses élus.
Joseph Imbernon